Allo,
Je viens de m’assoir et je pensais à tout ce qui se passait depuis ma dernière infolettre, ça bouge beaucoup !
Ma fille a accepté un super contrat de travail dans le Grand Nord du Québec, j’ai trouvé ma maison de rêve (une fermette 😅) dans laquelle je vais aménager en novembre et au moment où tu liras ce courriel je serai à célébrer tout ça avec ma fille à Amsterdam !
Nous rêvions, toutes les deux, d’y aller ensemble depuis près de 10 ans !
Ce que je veux dire, c’est que tout va tellement vite, les projets se présentent vite, la vie change vite et notre environnement aussi.
Je me questionne de plus en plus sur la cosmétique écoresponsable.
Tous les jours, lorsque je vois tout ces petits pots, toujours plus beaux, toujours plus emballés, sur les tablettes bien organisées de mon institut, je me sens concernée,
« Est-ce que je pourrais choisir des marques qui ont un impact moins grand sur l’environnement ? des marques plus écoresponsables »
« Est-ce que cela aurait une incidence sur ma business ? Si oui, laquelle ? »
La plupart des clients(es) sont d’avis qu’il faut consommer de façon responsable et ils disent vouloir s’impliquer et être inquiets de la santé de la planète, mais lorsque l’on présente des emballages moins chics, les ventes baissent rapidement ! L’attrait du beau reste lié à l’émotion, du bien-être et au plaisir. 🤷🏻♀️
Je me suis mise à la recherche d’informations plus pointues sur le sujet de la cosmétique écoresponsable et mon attention c’est arrêté sur un article vraiment très intéressant publié dans le Premium Beauty News sur les microalgues qui peuvent être transformées en bioplastique (imagine ce que cela représente pour les emballages cosméto !) et un post de Sandrine Lecointe, que je suis sur LinkedIn, à propos de l’impact écologique qu’ont les cosmétiques sur notre planète et les conséquences qui peuvent s’y rattacher.
Je t’ai préparé un petit résumé de mes lectures À propos de la cosmétique écoresponsable.
Si tu as quelques minutes, j’aimerais beaucoup que tu me partages ta vision, ton point de vue sur ce sujet.
Merci à l’avance d’être là et de partager tes idées, tes suggestions et tes défis si souvent avec moi, j’adore !
Avant de continuer, tu peux cliquer ICI pour trouver toutes mes infolettres FUTÉE au cas où tu aurais manqué les précédentes.
L’impact environnemental de
l’industrie cosmétique
Voici mon résumé de lecture, enjoy !
Un défi incontournable
L’industrie des cosmétiques est une source d’innovation époustouflante, mais elle contribue également à une pollution massive qui affecte notre planète de manière assez alarmante.
Savais-tu que chaque jour, 4 tonnes de produits cosmétiques sont jetées à travers le monde ?
C’est une statistique, tirée du rapport de la Fondation Ellen MacArthur, qui met en lumière la consommation excessive et la courte durée de vie des produits dans notre secteur de consommation.
C’est fou, je ne sais pas pour toi, mais de mon côté je trouve difficile au quotidien de mesurer cet impact si je ne m’informe pas sur le sujet.
En parallèle, nous sommes dans une industrie qui continue d’innover à un rythme effréné et qui est drôlement stimulante pour nous ! Il faut qu’on se l’avoue, c’est Noël tous les jours avec toutes ces nouveautés !
Selon Mintel, on voit apparaître en moyenne 69 nouveaux produits cosmétiques chaque mois. Une innovation constante qui pousse à une surconsommation, mais aussi à une accumulation de déchets lorsque ces produits ne trouvent pas preneurs ou lorsqu’ils sont jetés avant d’être terminés.
Un impact environnemental colossal : emballages et microplastiques
Parmi les conséquences les plus visibles et importantes, il y a la question des emballages.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes 😳 : 120 milliards d’unités d’emballage sont produites chaque année par l’industrie cosmétique, d’après un rapport de Zero Waste Europe. Beaucoup de ces emballages, souvent en plastique, ne sont ni recyclés ni recyclables, finissant ainsi dans des décharges ou dans nos océans, aggravant la pollution mondiale.
En plus des emballages, l’industrie cosmétique contribue à la pollution de l’eau via les microplastiques. Ces petites particules, présentes dans de nombreux produits comme les gommages et les crèmes exfoliantes, ne se décomposent pas et finissent par pénétrer dans les écosystèmes marins.
L’Agence européenne des produits chimiques estime que 4 250 tonnes de microplastiques sont libérées chaque année par les produits cosmétiques. Ces particules envahissent nos océans et affectent la faune marine.
Un marché saturé : trop de marques et trop de produits
Ma clientèle me pose souvent la question : « Comment tu fais pour t’y retrouver dans toutes ces marques ? »
Et bien, je ne m’y retrouve pas vraiment. Je connais en profondeur les ingrédients actifs, mais les marques et leur nomenclature de produits, non.
Il est très difficile, même impossible de se faire une opinion précise d’un produit que l’on ne connait pas, juste en lisant la liste des ingrédients. Il y a beaucoup d’essais et d’erreurs.
Le marché des cosmétiques est en constante expansion. Chaque année, environ 3 000 nouvelles marques sont lancées selon Grand View Research, toutes cherchant à capter une part de ce marché en croissance. Imagines-tu ça ?
Cela entraîne une saturation des étagères avec des produits souvent éphémères et surtout redondants, accentuant la problématique des déchets et de l’empreinte environnementale.
La montée des cosmétiques bio et naturels : la cosmétique écoresponsable comme signal d’espoir
Cependant, tout n’est pas perdu. Face à cette réalité, le marché des cosmétiques bio et naturels connaît une croissance soutenue, portée par la demande des consommateurs qui veulent des produits plus respectueux de leur santé et de l’environnement.
Selon l’étude Xerfi, ce marché est en pleine expansion et attire de plus en plus d’attention, offrant une alternative plus durable aux cosmétiques traditionnels. Des produits avec des formulations naturelles et des emballages réduits montrent qu’un changement est possible.
L’innovation au service de l’environnement : l’exemple de Pierre Fabre
Certaines entreprises prennent des initiatives audacieuses pour réduire l’empreinte environnementale de l’industrie cosmétique. Pierre Fabre se distingue en lançant un projet novateur en partenariat avec Kyanos Biotechnologies, visant à utiliser des microalgues pour capter le CO2 et fabriquer des flacons de cosmétiques écoresponsables.
L’objectif de ce projet est de tirer parti de la capacité unique des microalgues à capturer le dioxyde de carbone, un gaz à effet de serre majeur, pour ensuite transformer cette biomasse en bioplastique. Ce matériau pourrait remplacer le plastique conventionnel dans la fabrication des flacons, réduisant ainsi significativement les déchets et la pollution associée à l’emballage des produits cosmétiques.
La démarche va bien au-delà de la simple réduction des déchets plastiques : elle propose une solution qui utilise directement le CO2 atmosphérique, pour contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique tout en créant des emballages durables et respectueux de l’environnement.
L’ambition de Pierre Fabre est de créer une économie circulaire où les emballages des cosmétiques deviennent une partie intégrante de la solution environnementale. C’est un projet révolutionnaire qui pourrait transformer la manière dont les emballages sont fabriqués, mais aussi redéfinir le rôle de l’industrie cosmétique dans la protection de la planète !
Et toi, est-ce que ce sujet te touche ?
As-tu le goût de participer à ce changement ?
Comme esthéticienne, on est en première ligne pour sensibiliser notre clientèle aux enjeux environnementaux et à la cosmétique écoresponsable. Je sais que cela peut avoir un impact direct sur nos revenus, mais je pense que tout commence petit à petit quelque part.
Je me suis fait une petite liste d’actions à essayer de mettre en place doucement. Disons que c’est ma bucket list pour 2025.
- Choisir des marques responsables qui sont ouvertes à faire des efforts : Je veux discuter avec mes marques partenaires de leur plan d’action. Je veux savoir comment elles envisagent les années à venir et quelles actions concrètes elles veulent mettre en place; des emballages recyclables, les formulations plus naturelles, réduction de leur empreinte carbone, etc.
- Éduquer ma clientèle : Expliquer l’importance de choisir des produits qui respectent l’environnement, mais aussi de leurs actions à la maison. Sensibiliser aux dangers des microplastiques et encourager à recycler les emballages.
- Réduire le gaspillage : Proposer des formats rechargeables (on peut le demander à nos compagnies partenaires. Certaines le font déjà), et limiter l’utilisation d’emballages superflus.
- Soutenir des initiatives innovantes : Suivre de près ce qui se développe dans notre industrie. Être au courant de ce qui se passe nous permet de faire de meilleur choix. Soutenir les marques qui vont de l’avant dans le respect de l’environnement.
Vers une esthétique plus éco-responsable
Je pense qu’il est important de reconnaître que chaque petit geste compte. En tant que professionnelle de la beauté, on peut tous et toutes contribuer à un changement durable en faisant des choix plus éclairés pour nos carrières, nos instituts et en influençant positivement notre clientèle, qu’en penses-tu ?
C’est tout pour aujourd’hui !
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À très bientôt !
helene
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